Récit à demi-mur
Avril 2025, initialement en collaboration avec Clara Desautels le projet a été retravaillé individuellement
Logiciels utilisés :
Autocad
Procreate
Photoshop
Ce projet s’inspire du film Shallow Grave, centré sur trois colocataires – David, Alex et Juliet – dont les relations se dégradent dans un climat de tension, de manipulation et de surveillance. L’habitation proposée transpose ces dynamiques psychologiques en espace architectural, jouant sur les percées visuelles, les cloisons poreuses et les hiérarchies spatiales.
Le plan articule deux logements qui semblent séparés, mais qui communiquent discrètement par des cloisons fines, des percées visuelles et des dispositifs sonores. Chaque espace est pensé pour nourrir une dynamique de surveillance et d’ambiguïté, transformant l’organisation spatiale en outil psychologique.






Légende des plans
1. Entrée de David
2. Cuisine de David
3. Salon de Juliet et Alex
4. Salon de David
5. Couloir et point d'observation de David
6. Chambre de David
7. Entrée et cuisine de Juliet et Alex
8. Chambre de Juliet
9. Chambre de Alex
10. Rambarde permettant d'observer la cuisine et l'entrée de Alex et Juliet
11. Poste d'observation de David
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Plan du demi sous-sol
Plan du rez-de-chaussée
Plan de l'étage
Implanté au coin des rues Napoléon et Saint-Dominique, en plein coeur du Plateau Mont-Royal à Montréal, le bâtiment assume une rupture volontaire avec son environnement coloré et ouvert.












Photos personnelles prises dans le quartier du Plateau Mont-Royal


Les coupes et l’élévation révèlent la structure narrative du bâtiment : une masse de béton strié, fermée sur l’extérieur, percée d’une faille verticale en métal ajouré qui intrigue et filtre la lumière. À l’intérieur, les sections mettent en scène les hiérarchies psychologiques. Chaque niveau spatial matérialise les jeux de pouvoir et de surveillance.




Coupe C2
Coupe C1
La maquette met en évidence le travail de la lumière comme outil de narration spatiale. La faille verticale en métal ajouré filtre la lumière du jour et projette des ombres mouvantes à l’intérieur, renforçant le climat d’incertitude. À travers les interstices, les jeux de clair-obscur soulignent les zones de tension, d’attente ou de surveillance. La lumière devient un révélateur partiel : elle éclaire sans tout montrer, rendant chaque espace instable, comme si le lieu lui-même hésitait à se dévoiler.








Maquette réalisée à la main